samedi 30 octobre 2010

Construction du circuit Speed Mountain

Voici un historique de la construction du circuit "Speed Mountain", étape par étape.
Ja tairai ici le nombre d'années écoulées entre les premières ébauches de tracé et... heu, en fait non, il n'est toujours pas fini...
Au fait, pourquoi speed mountain ? Parce qu'il y a 1 speedway (anneau de vitesse) et une partie montagneuse.


Tout d'abord, je suis parti d'un tracé "jouable".
Le mieux est de le tester sur plusieurs parties et de comparer les résultats obtenus. Personnellement, je me suis souvent amusé tout seul à faire courir toutes les écuries dont je disposais pour faire ensuite des statistiques des résultats et m'assurer d'une certaine équité.
Un petit merci au passage aux cartons de calendrier pour le support qui me permettait ici de gérer l'interchangeabilité de 4 cases pour aiguiller le passage d'une partie à l'autre du tracé.


Après validation et dernières modifications du tracé, je suis ensuite parti sur la réalisation du circuit sur support définitif: 2 panneaux de contreplaqué, chacun constituant un côté de la malette de transport.
Il faut prévoir les conditions logistiques car le jeu se veut transportable.
Bon, OK, même si Mooz me l'a 100 fois répété pendant la conception, c'est BEAUCOUP TROP GROS !!! Mais j'étais à fond dans la réalisation de ce projet et je n'en ai pas démordu...
Ensuite, lorsque je suis monté sur Paris avec, j'ai failli, dans le métro, étrangler 10 personnes qui ne cessaient d'y mettre des coups de pieds...



Revenons à la fabrication. Notez ci-dessus que le tracé a légèrement évolué pour optimiser (je devrais dire "occuper") l'espace. Les matériaux de base sont : carton, plâtre et panneaux de polystyrène coupés au fil chaud.

Opération sous-couchage et premiers flocages / application de sable. J'ai toujours du mal lors de ces étapes amont à me dire que ça finira par être beau... (Ici ça ressemble à une de mes omelette ratée...)

Ci-dessus donc, la partie Speedway et les jonctions vers la future zone montagneuse.
Application de plâtre sur les lignes de corde, couche de sable moyen puis plus fin sur le macadam pour le rendre bien lisse, fond du lac en sable, plâtre sur les parois rocheuses apparentes, zones d'accueil des stands...
Ce circuit en 2 parties implique d'avoir des zones de tracé interchangeables pour favoriser la lisibilité des cases aux "aiguillages".


Toujours plus de sable, peinture du macadam et premiers éclaircissements des parois rocheuses (Brossage à sec bien sur)...


Application d'une résine mélangée à une encre verte au niveau du lac. Peinture des cases, j'ai tout d'abord tracé des lignes blanches pour délimiter le devant de chacune d'elles, puis j'ai fait un dégradé allant vers l'arrière (Brossage à sec)
C'est bien beau tout ça mais quid de la montagne me demanderez-vous ?!?... Ouuuh là... c'est que ça m'a pris du temps tout ça (Non, je n'avouerai pas combien)


Sur la partie restante, j'ai prévu le tracé de la montagne, avec prévision des hauteurs.
Ces dernières sont bien trop hautes je vous assure : on accroche immanquablement les éléments de décors à chaque partie et je m'arrache les cheveux de cette lamentable erreur.


A partir de plaques de polystyrène de 50mm d'épaisseur sur lesquelles j'ai tracé le parcours, j'ai tout d'abord fait le découpage de la partie "piste" afin de faciliter la découpe dans le sens de la pente du tracé.
Voyez à quel point je suis monté haut, il y a 2 épaisseurs.


Si je n'avais pas fait cette distinction entre piste et ses abords, je ne crois pas qu'il existe un fil de coupe permettant de faire des variations d'angle entre circuit et parois rocheuses...
Ah, ici encore une grosse erreur de conception à signaler: la pente du raccourci après le saut (Partie de droite), même avec du sable sur les faces inférieures des socles de véhicules pour les faire accrocher, ils glissent tous jusqu'au bas de la pente (Ce qui compense le fait que les bonus ne soient pas accordés en zone de raccourci...) Oui, pardon Mooz je triche encore.


Opération application de plâtre pour rigidifier et permettre de donner le futur aspect "roche".
Il paraît que "d'autres" font ça avec du sopalin détrempé à la colle à bois... Je ne crois pas que ça donne un aspect bien lisse pour les rochers.

Opération nappage de chocolat. Ah, non, je confonds avec mon quatre heures ce jour là...
Ici, il s'agit tout simplement de faire les couleurs de base avant application du sable.


Ensuite, ce fut flocage, brossage à sec des parois rocheuses (J'ai du le faire 3 ou 4 étapes du fait de mon imprécision)
Peinture des cases, toujours en effectuant un trait transversal sur le devant de chaque case et en brossant à sec pour donner un effet d'éclaircissement vers l'arrière de la case et en laissant un léger espace avant le trait suivant pour un bon contraste.

Et enfin apport de quelques arbres, mousse aux interstices, fruits toxiques dans les arbres (Faut pas non plus que ce soit trop beau, on n'est pas chez lé zumains) et réservoirs d'essence pour les stands.
Vous noterez "le méga accélérator" sur le speedway en haut à droite sur la photo. Prenez le pendant la course mais c'est à vos risques et périls. Comme tout bon circuit F40k, il faut au moins un raccourci qui vaille la peine de courir un gros risque (Ici, destruction du véhicule sur un résultat de 1 sur 1D6 car nous savons tous très bien à quel point la technologie Ork est sûre et fiable)


Manquent encore des supporters fanatiques sur les bords du circuit histoire de donner un ton Ork un peu plus affirmé et ne pas laisser l'emblème seule au centre du tracé.
Ils seront ajoutés prochainement (C'est ce que je disais déjà en 2006...)


J'espère que ce petit rapport vous a plu et que vous êtes motivés à construire votre propre circuit.
Pensez à consulter le guide de conception et n'hésitez pas à poser vos questions et partager vos expériences.
Euge.